Les étudiants inscrits dans le département Information-Communication préparent le B.U.T. (Bachelor universitaire de technologie), diplôme de niveau 6 commun à tous les départements INFO COM de France et qui tous appliquent le Programme National.

Le Bachelor universitaire de technologie Information-Communication a pour objectif est de former des étudiantes et étudiants destinés à exercer une activité professionnelle technologique dans le secteur de l’information ainsi que de la communication.

Même si elle n’est pas de droit, la poursuite d’études est envisageable après le B.U.T., notamment en master ou dans des écoles spécialisées dans l’information et la communication.

La finalité du programme national et de la pédagogie mise en oeuvre est d’apporter aux étudiants une solide culture académique constituée de savoirs et de savoir-faire, soutenus par une culture professionnelle des métiers.

Cette formation se caractérise par :

  • un socle solide en sciences de l’information et de la communication ainsi que, de façon plus générale, en sciences humaines et sociales ;
  • le développement de la culture générale et aux cultures métiers de l’information-communication ;
  • l’exigence particulière portée sur la qualité de l’expression française, tant à l’écrit qu’à l’oral ;
  • un enseignement soutenu en langues, l’anglais étant obligatoire ainsi qu’une deuxième langue vivante en fonction des propositions faites dans les différents départements ;
  • des enseignements approfondis sur les outils numériques et leur mobilisation dans les différentes voies professionnelles proposées dans les différents parcours du B.U.T. ;
  • la valorisation des écritures audiovisuelles.

Trois parcours professionnels sont proposés dès la première année du B.U.T. à l’IUT du Havre :

Secteurs d’activités et métiers

Le titulaire du B.U.T. GMP est un généraliste des industries mécaniques, employable dans une très grande variété de secteurs, comme :

  • la construction mécanique et machines-outils,
  • la construction automobile,
  • la construction aéronautique et spatiale,
  • la construction navale,
  • la construction ferroviaire,
  • les secteurs de l’environnement et de l’énergie,
  • du nucléaire,
  • de la déconstruction et recyclage,
  • de l’agro-alimentaire, du machinisme agricole,
  • de l’appareillage médical,
  • électroménager,
  • des sports et loisirs,
  • du BTP.

Il peut s’insérer dans les équipes spécialisées ou polyvalentes des services et départements industriels tels que :

  • R&D (recherche et développement),
  • essais,
  • bureaux d’études et d’outillage,
  • méthodes,
  • industrialisation,
  • maintenance et supervision,
  • organisation et gestion de la production,
  • production,
  • assurance et contrôle de la qualité,
  • achat,
  • vente et après-vente 

Les métiers accessibles au titulaire du B.U.T. GMP parcours Simulation numérique et réalité virtuelle

  • Technicien supérieur (TS) en bureau d’études,
  • R&D,
  • TS en gestion industrielle et logistique ;
  • TS en méthodes et industrialisation ;
  • TS en laboratoire d’analyse industrielle ;
  • TS en qualité en mécanique et travail des métaux ;
  • Pilote d’unité élémentaire de production mécanique ;
  • Encadrant de proximité en industrie de transformation ;
  • TS en Maintenance mécanique industrielle. 

En plus de ces métiers génériques le parcours permet d’intégrer les métiers suivants :

  • manageur de projet,
  • responsable d’équipe,
  • responsable de production (ilôt, ligne, atelier, usine),
  • animateur d’un service qualité.

Potentiel d’évolution après 2 ou 3 ans d’expérience : outils managériaux de l’usine du futur

Les situations professionnelles dans le parcours Simulation numérique et réalité virtuelle

Les situations professionnelles sont des contextes professionnels emblématiques incontournables montrant l’étendue de la compétence de l’étudiant dans sa spécialité.

SPÉCIFIER

  • Conception du produit : identifier les besoins des utilisateurs finaux et définir le cahier des charges du produit (définir les caractéristiques attendues du produit)
  • Industrialisation du produit : identifier les paramètres d’élaboration, contraintes du produit (géométrie, matériaux, etc) pour chaque pièce et assemblage, contraintes clients (quantité, qualité, coût, délai, etc) et moyens à disposition
  • Organisation industrielle : identifier les contraintes de production (capacité de production, moyens disponibles, etc)

DÉVELOPPER

  • Conception du produit : proposer des solutions préliminaires, réaliser des études de pré-dimensionnement au sens cinématique, statique,
    dynamique, y compris les énergies
  • Identifier des solutions technologiques
  • Industrialisation du produit : élaborer et valider l’APEF (Avant Projet d’Étude de Fabrication), la gamme de fabrication et d’assemblage…
  • Organisation industrielle : définir l’implantation d’une ligne de production avec les contraintes (cadence, procédés de fabrication, hygiène et sécurité, ergonomie, humain…)

RÉALISER

  • Conception du produit : réaliser une conception détaillée (maquette numérique du produit, cotation, dimensionnement, …) pour une pièce ou un
    système mécanique
  • Industrialisation du produit : élaborer un dossier de production (contrat de phase, modèle de montage, programme), mettre en œuvre des postes
    ou îlots de production (fabrication, montage, contrôle, conditionnement, …)
  • Organisation industrielle : définir les indicateurs de qualité, élaborer les documents de suivi et de contrôle (carte de contrôle, capabilité, …), définir l’implantation

EXPLOITER

  • Conception du produit (suivre la vie du produit) : gérer le cycle de vie du produit (Product Lifecycle Management), intégrer retour clients issus du
    marketing
  • Industrialisation du produit (suivre les procédés de fabrication) : mettre en œuvre une amélioration continue, analyser des indicateurs de production
    et retours clients et proposer des actions correctives (manuelles ou automatiques), maintenir un procédé de fabrication, mesurer les performances
  • Organisation industrielle (exploiter le système de production) : gérer une ligne de production (planification & ordonnancement), mettre en œuvre une
    amélioration continue, instrumenter en vue de l’automatisation de la remontée de données

VIRTUALISER

  • Conception du produit ou industrialisation du produit ou organisation industrielle
  • Utiliser les outils de simulation les plus performants en fonction du problème à résoudre, anticiper les conséquences à l’aide de l’immersion à l’échelle 1 (réalité virtuelle, réalité augmentée), appréhender les possibilités et limites du jumeau numérique.

Les compétences dans le parcours Simulation numérique et réalité virtuelle

Une compétence est un savoir-agir complexe prenant appui sur la mobilisation et la combinaison efficaces d’une variété de ressources internes et externes à l’intérieur d’une famille de situation.

  • Spécifier les exigences technico-économiques industrielles = SPÉCIFIER
  • Déterminer la solution conceptuelle = DÉVELOPPER
  • Concrétiser la solution technique retenue = RÉALISER
  • Gérer le cycle de vie du produit et du système de production = EXPLOITER
  • Virtualiser un produit mécanique ou un process du concept au jumeau numérique selon les besoins de l’usine du futur = VIRTUALISER

Les titulaires du Bachelor universitaire de technologie GMP parcours Simulation numérique et réalité virtuelle peuvent assurer les missions courantes d’un technicien supérieur dans le domaine mécanique avec une préparation supplémentaire à la mise en oeuvre des outils numériques de la simulation avancée, de la réalité virtuelle et augmentée jusqu’au jumeau numérique.

Secteurs d’activités et métiers

Le titulaire  du B.U.T. HSE parcours Science du danger et management des risques professionnels, technologiques et environnementaux est un spécialiste du risque pouvant travailler dans tous les secteurs d’activité : l’industrie (métallurgie, chimie et pétrochimie, pharmaceutique; agroalimentaire, textile…), le BTP, les services (logistiques, transport, commerce, banque, assurances, …), la fonction publique (d’état, territoriale, hospitalière), la sécurité civile et les organismes de conseils et formation, de contrôle et de prévention

Les métiers accessibles au titulaire du B.U.T. HSE parcours Science du danger et management des risques professionnels, technologiques et environnementaux

Débutant

  • Préventeur des risques professionnels
  • Animateur en santé et sécurité au travail
  • Chargé de sécurité et environnement
  • Coordinateur sécurité en BTP
  • Responsable sécurité
  • Assistant ingénieur HSE
  • Adjoint au responsable QHSE
  • Conseiller en prévention
  • Technicien HSE 
  • Technicien en radioprotection
  • Technicien en prévention des risques industriels
  • Technicien en hygiène industrielle
  • Chef de Service Sécurité Incendie et d’Assistance à Personne SSIAP3
  • Officier de sapeur-pompier (concours nécessaire)
  • Conseiller environnement
  • Responsable déchets
  • Technicien en traitement de l’eau, de l’air et des pollutions
  • Technicien en organismes de contrôle 
  • Inspecteur de salubrité publique

Après 2 ou 3 ans d’expérience

  • Responsable QHSE
  • Responsable environnement
  • Responsable environnement et sécurité chantier
  • Formateur en HSE

Les situations professionnelles dans le parcours Science du danger et management des risques professionnels, technologiques et environnementaux

Les situations professionnelles sont des contextes professionnels emblématiques incontournables montrant l’étendue de la compétence de l’étudiant dans sa spécialité.

ÉVALUATION DES RISQUES

  • en tant que manager des risques en santé sécurité au travail
  • en tant que manager des risques pour les installations
  • en tant que manager des risques pour les populations
  • en tant que manager des risques pour l’environnement

PRÉVENTION DES RISQUES

  • en tant que manager des risques en santé sécurité au travail
  • en tant que manager des risques pour les installations
  • en tant que manager des risques pour les populations
  • en tant que manager des risques pour l’environnement

URGENCES ET CRISES

  • en tant que manager HSE de l’organisation
  • en tant que représentant des autorités compétentes

ANIMATION DE LA DÉMARCHE

  • en tant que manager HSE de l’organisation
  • en tant que membre d’organismes de conseil
  • en tant que membre d’organismes de contrôle

MANAGEMENT QHSSE

  • en tant que manager HSE de l’organisation
  • n tant que membre d’organismes de conseil
  • en tant que membre d’organismes de contrôle

Les compétences dans le parcours Science du danger et management des risques professionnels, technologiques et environnementaux

Une compétence est un savoir-agir complexe prenant appui sur la mobilisation et la combinaison efficaces d’une variété de ressources internes et externes à l’intérieur d’une famille de situation.

  • Évaluer les risques professionnels, technologiques et environnementaux
  • Prévenir les risques professionnels, technologiques et environnementaux
  • Répondre aux situations d’urgence et de crise
  • Animer la démarche Qualité Hygiène Santé Sécurité Environnement (QHSSE)
  • Accompagner la direction dans son management QHSSE

Le B.U.T. HSE  parcours Science du danger et management des risques professionnels, technologiques et environnementaux permet à son titulaire d’être un généraliste de la maitrise des risques. Compte tenu des compétences à développer pour mener à bien ses missions et activités, la formation est fondamentalement pluridisciplinaire et s’appuie sur :

  • de bonnes connaissances scientifiques et technologiques pour appréhender correctement les phénomènes physiques, chimiques, biologiques et organisationnels nécessaires à l’identification des dangers et l’évaluation du risque puis choisir les moyens de prévention et protection adéquats en
    fonction des avancées technologiques et du contexte socio-économique du moment et en tenant compte des enjeux humains, matériels et financiers liés à la possible situation d’accident.
  • une bonne maîtrise des aspects juridiques et une bonne perception de la dimension économique de la gestion des risques afin de proposer à sa hiérarchie et aux instances compétentes la meilleure démarche à mettre en œuvre dans le contexte réglementaire de l’entreprise ou l’administration
  • une bonne prise en compte de la dimension humaine du métier et sur de réelles aptitudes en matière de communication.
  • le diplômé du B.U.T. HSE doit être capable de développer des relations
    professionnelles avec de nombreux publics (chefs d’établissement, cadres, opérateurs, entreprises extérieurs, agents de service de l’état, population…) afin de conseiller, convaincre, sensibiliser et former aux thématiques HSE.