Parcours Informatique des Systèmes Industriels (ISI)

Dans ce parcours, on propose quatre modules complémentaires, deux en informatique, deux portant sur les connaissance complémentaires, plutôt destinés aux étudiants intéressés par les métiers d’informaticiens relatifs aux systèmes embarqués (informatique industrielle, gestion de capteurs, prétraitement des données sur site), aux systèmes en temps réel (système d’exploitation, développement de programmes pour la mesure et le contrôle de processus industriels).

Parcours Approfondissement Scientifique

Dans ce parcours, on propose deux modules complémentaires, l’un en informatique, l’autre en mathématiques, plutôt destinés aux étudiants envisageant une poursuites d’études longues (L3 puis master, école d’ingénieurs, IUP, …).

Parcours Approfondissement Technologique et Professionnel

Dans ce parcours, on propose deux modules complémentaires, l’un en informatique, l’autre en économie et gestion des organisations, plutôt destinés aux étudiants envisageant une insertion professionnelle immédiate, ou une poursuite d’études courtes (licence professionnelle).

Choisir les métiers d’informaticien(ne)

On prévoit l’embauche annuelle de plusieurs dizaines de milliers d’informaticiens au cours de la prochaine décennie.

L’utilisation de plus en plus répandue des outils informatiques nécessite en effet l’emploi d’informaticiens qui ont, eux, à répondre aux besoins des utilisateurs : ils doivent pour cela concevoir, développer, maintenir, des logiciels, des bases de données, des sites web, des applications spécifiques à une entreprise. Ils peuvent aussi administrer des serveurs et des réseaux informatiques.

Il y a une grande diversité dans l’exercice du métier, comme dans son organisation : travail en autonomie ou en équipe sur des projets complexes, travail dans une entreprise utilisatrice de ressources informatiques ou dans une société de service (SSII) qui mettra ses informaticiens à la disposition de clients dans le cadre de la réalisation d’un projet.

Au-delà de cette diversité, les qualités indispensables à l’exercice d’un métier d’informaticien sont le sens de l’écoute (des utilisateurs, des autres membres de l’équipe), et la rigueur, nécessaire pour assurer la fiabilité des réalisations.

Il n’est pas nécessaire d’être un utilisateur passionné d’ordinateurs pour se diriger vers ces métiers, pour lesquels des candidatures féminines aussi bien que masculines sont recherchées.

Choisir l’IUT

La formation à l’IUT débouche sur un diplôme largement reconnu, permettant aussi bien une poursuite d’études qu’une insertion professionnelle. Cette formation repose sur la complémentarité entre formation théorique et pratique : elle comprend des cours magistraux, où sont présentées les notions fondamentales, des travaux dirigés, des travaux pratiques sur machines, la réalisation de projets et se termine par un stage de dix semaines en entreprise. La formation peut se faire en 2 ans ou bien en 1 an avec l’année spéciale.

La réussite repose sur l’assiduité à l’ensemble de ces activités. La notation se fait sous forme de contrôle continu des connaissances.

Le programme pédagogique vise à l’acquisition :

  • de compétences informatiques
    • réseaux et systèmes informatiques (Linux), architecture des ordinateurs
    • algorithmique et programmation (langages Java, C, sql, …)
    • bases de données, génie logiciel et applications web (html, php, …)
  • de compétences complémentaires
    • mathématiques,
    • économie, organisation, gestion
    • langues (anglais, deuxième langue optionnelle)
    • expression et communication

Architecture, systèmes et réseaux

Ces enseignements apportent :

Pour l’architecture :
les connaissances de base sur le codage de l’information, les circuits logiques, le fonctionnement interne des ordinateurs (mémoires, processeurs, périphériques, microprogrammation, etc.).

Pour les systèmes d’exploitation :
une bonne connaissance des systèmes d’exploitation multitâches, multi utilisateurs tant au niveau de l’utilisation qu’au niveau de la structure interne et de la mise en œuvre. En partant du fait qu’une machine n’est pratiquement plus jamais isolée, les enseignements montrent aussi les liens avec les réseaux.

Pour les réseaux :
les moyens de répondre aux différents problèmes posés par la mise en œuvre d’applications réparties ou distribuées entre des ordinateurs proches ou lointains.

Ces enseignements s’appuient largement sur le langage C.

Algorithmique et programmation

Ces enseignements apportent des connaissances et développent des compétences devant permettre de comprendre, faire évoluer, assurer la maintenance et déployer une application logicielle.

Ils apprennent aussi à participer à un travail d’équipe en charge d’un projet et à être autonome dans la réalisation d’une mission.

Ils abordent les notions fondamentales d’algorithmique (instructions, sous-programmes, types et structures de données,…) Ils s’appuient largement sur les concepts de la programmation par objets (classes, attributs, méthodes, héritage,…). Ils utilisent et permettent de maîtriser le langage et la plate-forme de développement Java. Ils abordent aussi les spécificités du développement d’une application Web. Ces enseignements font appel à des aptitudes au raisonnement et à l’abstraction. Ils se décomposent en différents modules.

Outils et modèles du génie logiciel

Travail préliminaire en relation avec le client pour spécifier son besoin et ses attentes et la conception du schéma d’un traitement informatique. L’objectif général de cet enseignement est l’acquisition et la mise en œuvre d’une démarche partant de l’expression des besoins du client pour aboutir à la conception du système d’information et des traitements conformes à la spécification des besoins.

Il comprend deux parties :

  1. l’Analyse et la Conception des Systèmes d’Information (A.C.S.I.), qui étudie modèles et méthodes, et initie à la pratique d’outils et d’ateliers permettant la mise en œuvre associée via des réalisations. Elle apporte des notions complémentaires de Génie Logiciel et une initiation à la gestion de projet.
  2. pour les Systèmes de Gestion de Bases de Données (S.G.B.D.), l’enseignement fournit les bases théoriques nécessaires en présentant le modèle relationnel et les langages formels associés. Le langage standard de définition, manipulation et d’interrogation S.Q.L. constitue l’élément central de l’enseignement, avec une introduction à l’accès aux bases de données depuis un langage de programmation.

Mathématiques

Dans cette formation, les mathématiques sont considérées à la fois comme un constituant de la formation scientifique générale, et comme un outil utile à l’informatique : arithmétique pour la cryptographie, algèbre linéaire pour la théorie du codage, analyse et la géométrie pour le traitement des signaux et des images, probabilités et statistiques pour l’informatique de gestion et le traitement des données…

À l’inverse, on utilise régulièrement un outil de calcul et de développement d’applications scientifiques (matlab).

Economie et gestion des organisations

C’est parce qu’elle est à la fois production de nouvelles richesses pour la société et facteur d’amélioration de la productivité de l’entreprise que l’informatique connaît un fort développement. L’informaticien en formation ne valorisera ses compétences techniques et scientifiques que si elles présentent une utilité économique et sociale : leur intégration dans un environnement qui, à la fois, bénéficie de l’informatique et lui donne les moyens de son développement permettra au titulaire du DUT de tirer profit de sa formation. Il en résulte que son insertion sociale et professionnelle passe obligatoirement par la connaissance et la maîtrise de cet environnement de l’informatique, lui donnant ainsi la capacité de s’adapter à l’évolution rapide de ce milieu.

L’étude de l’économie générale et industrielle et de l’information donne aux futurs informaticiens les outils et les capacités nécessaires à leur autonomie et à un rôle actif dans leur secteur d’activité. Des connaissances en sciences de gestion et d’organisation, plus généralement la compréhension des divers systèmes d’information et de leur gestion, sont indispensables puisqu’il s’agit du domaine essentiel de l’informatique dans l’entreprise.

De plus, l’informaticien ne peut ignorer le cadre juridique auquel il sera confronté. Il lui faut donc connaître les règles de base de toute activité, professionnelle ou autre, ainsi que celles qui sont nées de l’informatique. Dans ce cadre, il sera intéressant pour lui d’envisager les enjeux sociaux et humains du développement des technologies de l’information et de la communication.

L’enseignement doit procéder dans chaque discipline d’une approche globale et s’enrichir d’une démarche pluridisciplinaire tant à l’intérieur du centre qu’en direction de disciplines connexes. Dans cet esprit, bien que le programme soit présenté par domaine de spécialité, dans le but de faire ressortir clairement les concepts, méthodes, techniques et outils que les étudiants devront maîtriser, l’approche académique verticale doit nécessairement être complétée et enrichie par une approche transversale, plus proche des réalités professionnelles.

Le champ disciplinaire est composé de 5 Unités de Formation (U.F.). Dans toutes les U.F., les compétences minimales requises doivent permettre à l’étudiant d’acquérir un vocabulaire et des méthodes de raisonnement pour comprendre l’environnement économique, juridique et social et dialoguer avec ses différents interlocuteurs dans l’entreprise.