GEA hors les murs

Avril 2016…Les GEA1 hors les murs !


En avril dernier dans le cadre des cours de communication sur l’argumentation au fil de la presse, les étudiants GEA de 1e année sont allés voir  à la BU l’exposition du photographe-reporter Gaël Turine consacrée au mur entre Bangladesh et Inde.

Voici quelques-unes de leurs réponses à la question :

« Comment avez-vous perçu cette exposition ?  Malgré le travail effectué par M. Turine qu’on ne peut que respecter, cette exposition et ces photos m’ont semblé banales et ne m’ont pas intéressé plus que de raison. Nous, habitants du 6e pays le plus riche, savons que la misère existe dans ce monde. L’abondance des photos de misère provenant des 4 coins du monde contribue à mon désintérêt. Des photos de victimes de guerre retouchées à la façon d’Andy Warhol me choqueraient et attireraient davantage mon attention. Encore faudrait-il que les médias soient prêts à communiquer sur ce type de témoignages visuels. » (Boris L.)

Mais plus majoritairement :

« Cette exposition de photographies m’a été très instructive et enrichissante ; un monde inconnu pour moi. J’ai découvert la dure réalité de la frontière entre l’Inde et le Bangladesh et l’existence de ce mur si meurtrier.
Ces clichés en noir et blanc sont saisissants par leur réalisme et leur beauté. Cette barrière est moins connue que celle des Etats Unis avec le Mexique. Ce mur n’est pas un sujet d’actualité pourtant Gaël Turine l’expose très bien à travers ses clichés si personnels ». (Solène M.)

« Cette expo démontre aussi le silence total des médias occidentaux sur cette situation surréaliste. »(Mamadou S.)

« A force de parler de ces photos on peut se rendre compte des différences d’insécurité  car j’ai pu comparer entre leur situation et la nôtre mais elles sont en réalité incomparables.
Notre insécurité n’est pas la leur, demain je pourrai aller à l’école et rentrer tranquillement chez moi et y retourner le lendemain ce qui n’est pas forcément le cas pour eux car la Border Security Force  peut venir sans aucune raison et accuser, enfermer des civils ou pire.
Nous avons un cadre de vie paisible et structuré ce qui n’est pas leur cas. A mes yeux cette exposition m’a été enrichissante d’un point de vue général sur les conditions de vie pour apprécier le jour présent et savoir que les prochains y ressembleront sûrement » (Louis C.)

« Je n’aime habituellement pas les expos mais lorsque j’y suis allé avec mes amis, nous avons pu échanger devant certaines photos afin d’avoir plusieurs points de vue et de mieux comprendre.
J’ai perçu cette exposition de premier abord assez négativement car je trouve lassant de voir des photographes occidentaux montrer des photographies terrifiantes du monde sans que cela apporte quelque chose à ces personnes ; leur vie continue et elles ne bénéficieront peut être jamais de ce dont ils ont  besoin. Et je trouvais compliqué de faire partager les émotions denses par des simples photographies mais cette exposition m’a permis de me prouver le  contraire et même de me faire découvrir une nouvelle façon d’analyser les choses.
Mais grâce aux textes apportés aux photographies j’ai compris ce que le photographe voulait nous faire partager. Cela nous permet véritablement de prendre conscience de la qualité de notre vie et notre privilège d’être issu d’un pays tel que la France. » (Emilie M.)

Déconstruire les murs est salutaire !

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